Titre : |
Inventaire de la Flore vasculaire de la Communauté urbaine de Lyon - Synthèse des résultats |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe ANTONETTI Ph., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Grand Lyon Communauté urbaine (-2015), Partenaire financier |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
57 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2012_antonetti |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
BILAN CONNAISSANCE ESPECE ENVAHISSANTE FLORE GRAND LYON
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Mots-clés : |
flore vasculaire, Grand Lyon, espèces à statuts, espèces exotiques envahissantes |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
A la demande de la Communauté urbaine de Lyon, un inventaire floristique de son territoire a été réalisé conjointement par le Conservatoire botanique national du Massif central et le Jardin botanique de Lyon, sous la coordination du Conservatoire botanique national du Massif central, pendant une période de 3 ans (2010, 2011, 2012), inventaire qui a permis de récolter 142 380 informations floristiques. En cumulant ces données avec les autres données concernant ce territoire et conservées dans le système d’information du Conservatoire botanique national du Massif central, ce sont près de 200 000 informations qui sont disponibles sur le territoire du Grand Lyon. Cette masse importante de données permet maintenant d’avoir une bonne connaissance de la flore vasculaire du territoire de la Communauté urbaine de Lyon.
La richesse floristique est élevée avec 2 174 espèces et hybrides vus actuellement ou cités jadis dans le Grand Lyon correspondant à près de 84 % de la flore du département du Rhône.
Cependant, cette flore a subi une forte régression par rapport à la situation historique avec 508 espèces et hybrides apparemment non revus (soit près de 24 % du nombre d’espèces et hybrides notés dans le Grand Lyon, toutes dates confondues) dont 341 espèces indigènes. Cette régression et banalisation de la flore s’accompagnent d’une part importante d’espèces exogènes (comprenant notamment des espèces exotiques envahissantes) dans la flore du Grand Lyon soit près de 24 % de la flore totale actuellement. Cette régression est à mettre en relation avec la très forte urbanisation du secteur, s’accompagnant également d’une banalisation des milieux et de la destruction de milieux patrimoniaux.
La richesse floristique est concentrée sur toute la marge ouest du territoire ainsi que la vallée du Rhône en amont de Lyon. En revanche, le centre de l’agglomération est beaucoup moins riche floristiquement ainsi que l’est du Grand Lyon.
On note également une très forte régression des taxons patrimoniaux (espèces protégées et espèces à statuts de menace/rareté) qui étaient présents autrefois en nombre beaucoup plus important dans le territoire et pour lesquels des inventaires complémentaires seraient nécessaires afin d’actualiser les données les concernant.
Il faut noter également une forte présence des espèces exotiques envahissantes qui sont mentionnées pratiquement dans toutes les mailles du territoire du Grand Lyon et dont il faudra limiter l’expansion. L’accent doit être mis également sur les espèces potentiellement envahissantes et qui commencent seulement à s’implanter sur le territoire : pour ces espèces, des campagnes d’éradication seraient certainement à envisager rapidement. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
ANTONETTI Ph., 2012. – Inventaire de la flore vasculaire de la Communauté urbaine de Lyon, rapport de synthèse. Conservatoire botanique national du Massif central \ Communauté urbaine de Lyon, 57 p. |
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