Titre : |
Bilans stationnels sur les espèces végétales prioritaires du Mézenc |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nicolas BIANCHIN N., Auteur ; Philippe ANTONETTI Ph., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Département de la Haute-Loire, Partenaire financier ; Département de l'Ardèche, Partenaire financier |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
108 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2018_96 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
CONSERVATION MASSIFS DU MONT GERBIER DE JONC ET DU MEZENC
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Mots-clés : |
Mézenc, ENS, inventaire, flore, remarquable |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Dans le cadre de la redéfinition des priorités de conservation des espèces végétales sur le site naturel du Mézenc, le Conseil départemental de la Haute-Loire a demandé au Conservatoire botanique national du Massif central (CBNMC) de réaliser une actualisation des données concernant les espèces remarquables de l’espace naturel sensible (ENS) « Mézenc » afin de mettre en évidence les espèces prioritaires en termes de conservation sur ce site et de proposer des pistes de suivi pour ces dernières. Les prospections sur la partie ligérienne du Mézenc ont été réalisées en 2015. Afin de travailler sur une zone d’étude plus cohérente au niveau écologique et géographique, il avait été convenu d’étendre la réflexion à l’ensemble du site naturel du Mézenc incluant la partie ardéchoise. Ce dernier volet a été effectué lors d’une nouvelle campagne d’inventaire menée en 2017, avec le soutien financier du Conseil départemental de l’Ardèche.
Lors de cette étude 18 taxons n’ont pas été revus au cours des prospections sur le site, ce sont pour la plupart des taxons vus dans ce secteur très anciennement (fin du XIXe siècle ou début du XXe siècle) et non cités plus récemment. 14 taxons ont été revus sur le site et apparemment possèdent encore des populations conséquentes ou des populations sur lesquelles les menaces sont nulles ou relativement faibles. Pour ces taxons, dont les populations sont situées dans des milieux relativement stables et à l’abri de la fréquentation, des contrôles sur un pas de temps assez grand (le plus souvent 10 ans) sont suffisants. 11 taxons sont nettement plus menacés ou possèdent des populations aux effectifs faibles et devront être suivis en priorité.
En ce qui concerne les taxons dont l’enjeu en termes de conservation est prioritaire, deux axes importants de travail sont à développer : la prise en compte de ces espèces lors du réaménagement des sentiers de randonnée sur le secteur du Mézenc ; un travail à mener sur la conciliation entre pratiques pastorales et la préservation des taxons patrimoniaux ; des inventaires beaucoup plus précis à réaliser dans le secteur du Chaulet et particulièrement dans les zones tourbeuses du versant nord ; la prise en compte des lycopodes, dans la gestion des landes et des forêts, notamment vis-à -vis de la problématique du traitement du Pin à crochets et du Pin cembro.
Les suivis réalisés dans le cadre de Natura 2000 devront être continué pour Lycopodium alpinum avec intégration d’un nombre plus grand de quadrats dans le protocole initialement proposé. Un nouveau suivi pourra être mis en place pour Lycopodium issleri, dont les populations du Mézenc sont les seules connues pour le Massif central. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
BIANCHIN N. & ANTONETTI Ph. 2018. – Bilans stationnels sur les espèces végétales prioritaires du Mézenc. Conservatoire botanique national du Massif central \ Département de la Haute-Loire, Département de l’Ardèche, 108 p. |
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