Titre : |
Identifier et caractériser les forêts anciennes de Haute-Loire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Benoît RENAUX B., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Département de la Haute-Loire, Partenaire financier ; Région Auvergne-Rhône-Alpes, Partenaire financier ; FEDER Massif central, Financements |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
85 p. + annexes |
ISBN/ISSN/EAN : |
2020_renaux_1 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
CONNAISSANCE FORET ANCIENNE FORET ANCIENNE_PROJET HAUTE-LOIRE
|
Mots-clés : |
Boîte-à -outils, espèces bioindicatrices, archives, cartes d’État-major, dendrologie, trame forestière, vieux bois, microhabitats, continuité temporelle et spatiale |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Ce rapport propose tout d’abord une analyse des caractéristiques des forêts anciennes dans le département de la Haute-Loire, en termes de composition des peuplements et de répartition dans les petites régions écologiques de la carte des paysages d’Auvergne (DREAL Auvergne 2009). Cette analyse se veut un complément au poster, produit par ailleurs sur le département. Dans une seconde partie est présenté un état des lieux des enjeux en termes d’ancienneté et de maturité dans les ENS du département, complété par des fiches détaillées pour les principaux ENS forestiers et des cartes localisant les forêts anciennes et secteurs matures identifiés.
Près d’un tiers des forêts actuelles seraient anciennes d’après la carte de l’Etat-major dans le département de la Haute-Loire. Le taux de boisement est passé de 16 % à 39 % entre le milieu du XIXe siècle et aujourd’hui. Le taux de boisement, de forêts anciennes et leurs caractéristiques varient en réalité beaucoup en fonction des petites régions écologique, entre les chênaies anciennes façonnées par l’homme dans les secteurs de basse altitude, les pineraies de boulange du Velay, les sapinières et hêtraies des zones de montagnes. Une partie des forêts anciennes ont été converties ces deux derniers siècles en plantation d’essence allochtones, causant probablement la perte d’une partie du patrimoine de forêt ancienne. Ce phénomène de plantation concerne aussi les forêts récentes, mais la majorité est constituée d’un mélange de feuillus, généralement accompagné de Pin sylvestre. Ces forêts récentes se sont le plus souvent constituées spontanément et ne sont donc pas des déserts de biodiversité. Elles concourent à la reconnexion de la trame forestière, et tireront parti de leur caractère mélangé face au changement climatique.
Le bilan sur les connaissances, enjeux et actions sur les ENS de Haute-Loire permettra d’orienter les futures actions, que ce soit sur les ENS historiques comme le Mont-Bar et le Domaine du Sauvage (conservation de la trame de vieux bois dans les hêtraies et hêtraies-sapinières), ou des ENS en projet. Même si la thématique des forêts anciennes et matures n’a pas présidé à sa mise en place, elle y trouve toute sa place. Plusieurs sites comportent non seulement un taux de forêts anciennes supérieur à la moyenne départemental mais aussi des secteurs riches en vieux arbres et bois mort, dont dépend une part importante de la biodiversité forestière. C’est le cas du Mont-Bar, du domaine du Sauvage, des gorges de la Loire et de l’Allier. C’est aussi le cas des projets d’ENS des massifs du Meygal et surtout de Lamandie-Chantelauze, qui s’ils sont moins connus ne sont pas dépourvus d’intérêt pour la biodiversité forestière. Le réseau des ENS touche une grande diversité de contexte et de thématiques, avec également des sites forestiers d’intérêt historique et culturel (Garnasses de la Pinatelle du Zouave) et des types de forêt rares (tourbières boisées du Sauvage et du Marais de Limagne, forêts alluviales à bois dur des Méandres de Précaillé et Grange, hêtraies-chênaies à Lis martagon de la Magnore, etc.
Cette trame forestière, dont les secteurs matures et les forêts anciennes sont les éléments les plus fragiles, s’est reconstituée après une longue période de surexploitation, achevée avec la déprise rurale et l’essor des énergies fossiles. Elle se trouve aujourd’hui de nouveau menacée par l’augmentation des besoins en bois et l’artificialisation croissante de la sylviculture. Le réseau des ENS peut contribuer à la préservation de ce patrimoine précieux. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
RENAUX B. & POUVREAU M. 2020. – Identifier et caractériser les forêts anciennes de Haute-Loire. Conservatoire botanique national du Massif central \ Département de la Haute-Loire, Union Européenne (FEDER Massif central), Région Auvergne-Rhône-Alpes, 85 p. + annexes. |
Identifier et caractériser les forêts anciennes de Haute-Loire [texte imprimé] / Benoît RENAUX B., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Département de la Haute-Loire, Partenaire financier ; Région Auvergne-Rhône-Alpes, Partenaire financier ; FEDER Massif central, Financements . - 2020 . - 85 p. + annexes. ISSN : 2020_renaux_1 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
CONNAISSANCE FORET ANCIENNE FORET ANCIENNE_PROJET HAUTE-LOIRE
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Mots-clés : |
Boîte-à -outils, espèces bioindicatrices, archives, cartes d’État-major, dendrologie, trame forestière, vieux bois, microhabitats, continuité temporelle et spatiale |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Ce rapport propose tout d’abord une analyse des caractéristiques des forêts anciennes dans le département de la Haute-Loire, en termes de composition des peuplements et de répartition dans les petites régions écologiques de la carte des paysages d’Auvergne (DREAL Auvergne 2009). Cette analyse se veut un complément au poster, produit par ailleurs sur le département. Dans une seconde partie est présenté un état des lieux des enjeux en termes d’ancienneté et de maturité dans les ENS du département, complété par des fiches détaillées pour les principaux ENS forestiers et des cartes localisant les forêts anciennes et secteurs matures identifiés.
Près d’un tiers des forêts actuelles seraient anciennes d’après la carte de l’Etat-major dans le département de la Haute-Loire. Le taux de boisement est passé de 16 % à 39 % entre le milieu du XIXe siècle et aujourd’hui. Le taux de boisement, de forêts anciennes et leurs caractéristiques varient en réalité beaucoup en fonction des petites régions écologique, entre les chênaies anciennes façonnées par l’homme dans les secteurs de basse altitude, les pineraies de boulange du Velay, les sapinières et hêtraies des zones de montagnes. Une partie des forêts anciennes ont été converties ces deux derniers siècles en plantation d’essence allochtones, causant probablement la perte d’une partie du patrimoine de forêt ancienne. Ce phénomène de plantation concerne aussi les forêts récentes, mais la majorité est constituée d’un mélange de feuillus, généralement accompagné de Pin sylvestre. Ces forêts récentes se sont le plus souvent constituées spontanément et ne sont donc pas des déserts de biodiversité. Elles concourent à la reconnexion de la trame forestière, et tireront parti de leur caractère mélangé face au changement climatique.
Le bilan sur les connaissances, enjeux et actions sur les ENS de Haute-Loire permettra d’orienter les futures actions, que ce soit sur les ENS historiques comme le Mont-Bar et le Domaine du Sauvage (conservation de la trame de vieux bois dans les hêtraies et hêtraies-sapinières), ou des ENS en projet. Même si la thématique des forêts anciennes et matures n’a pas présidé à sa mise en place, elle y trouve toute sa place. Plusieurs sites comportent non seulement un taux de forêts anciennes supérieur à la moyenne départemental mais aussi des secteurs riches en vieux arbres et bois mort, dont dépend une part importante de la biodiversité forestière. C’est le cas du Mont-Bar, du domaine du Sauvage, des gorges de la Loire et de l’Allier. C’est aussi le cas des projets d’ENS des massifs du Meygal et surtout de Lamandie-Chantelauze, qui s’ils sont moins connus ne sont pas dépourvus d’intérêt pour la biodiversité forestière. Le réseau des ENS touche une grande diversité de contexte et de thématiques, avec également des sites forestiers d’intérêt historique et culturel (Garnasses de la Pinatelle du Zouave) et des types de forêt rares (tourbières boisées du Sauvage et du Marais de Limagne, forêts alluviales à bois dur des Méandres de Précaillé et Grange, hêtraies-chênaies à Lis martagon de la Magnore, etc.
Cette trame forestière, dont les secteurs matures et les forêts anciennes sont les éléments les plus fragiles, s’est reconstituée après une longue période de surexploitation, achevée avec la déprise rurale et l’essor des énergies fossiles. Elle se trouve aujourd’hui de nouveau menacée par l’augmentation des besoins en bois et l’artificialisation croissante de la sylviculture. Le réseau des ENS peut contribuer à la préservation de ce patrimoine précieux. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
RENAUX B. & POUVREAU M. 2020. – Identifier et caractériser les forêts anciennes de Haute-Loire. Conservatoire botanique national du Massif central \ Département de la Haute-Loire, Union Européenne (FEDER Massif central), Région Auvergne-Rhône-Alpes, 85 p. + annexes. |
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