Titre : |
Synthèse bibliographique sur Arnica montana L. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Axelle ROUMIER A., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Parc naturel régional des Monts d'Ardèche, Partenaire financier |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
20 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2021_roumier |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ARNICA MONTANA EXPERTISE
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Mots-clés : |
Arnica montana, Parc naturel régional des Monts d’Ardèche |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
L’Arnica des montagnes a fait l’objet de culture à des fins commerciales et industrielles, mais la culture est réputée difficile et non rentable. Arnica chamissonis Less., une espèce américaine aux propriétés pharmaceutiques proches, est plus facile à cultiver et a été proposée comme un substitut à A. montana (Cassells et al. 1999). Le cultivar ‘Arbo’ a été sélectionné génétiquement pour donner plus de fleurs et une forte concentration en composés pharmaceutiques (Bomme 1993) Ce clone semble plus facilement cultivable, on en retrouve des cultures entre autres en Bavière, en Ecosse, en Allemagne, en Finlande et même en Nouvelle Zélande. Le Cultivar ‘Arnimed’ est également réputé performant en France (Gourlain et al. 2019).
Le Conservatoire National des Plantes à Parfums, Médicinales et Aromatiques (CNPMAI) a mené une étude sur les ressources génétiques de l’Arnica des montagnes. Les résultats de cette étude montrent la forte variabilité de l’expression phénotypique et chimique des différentes souches d’Arnica testées. Une forte mortalité globale a pu être constatée sur l’ensemble des populations sauvages étudiées sans que les causes aient pu en être identifiées. Sur l’ensemble des variables suivies, les variétés commerciales ‘Arbo’ et ‘Arnimed’ sont particulièrement performantes, et deux populations sauvages se démarquent par leurs résultats intéressants : l’une parait pertinente pour démarrer des travaux de sélection d’une variété adaptée à la basse altitude, tandis que l’autre, originaire du Massif central, pourrait se proposer comme une alternative d’origine locale (française) à la culture de variétés commerciales sélectionnées (suisse et allemande), cependant les espèces sauvages auraient une rentabilité nettement inférieure (Gourdain et al. 2019). En parallèle de cette étude, le CNPMAI est à l’origine d’un projet de mise en culture d’Arnica montana en Ardèche, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de l’Ardèche, et d’un projet de mise en culture en Île de France. En culture, il semblerait que l’Arnica développe des comportements différents, elle ne semble pas tolérer des sols trop acides et trop pauvres (alors qu’elle le tolère en condition naturelle). De manière générale, la culture d’Arnica génère beaucoup de désherbage la première année (en moyenne, 4 fois plus de désherbage que les autres plantes aromatique). La culture semble la plus adaptée en altitude, proche du milieu naturel. |
Saisie BD Flore : |
Rien à saisir |
Citation bibliographique : |
ROUMIER A. 2021. - Synthèse bibliographique sur Arnica montana L.. Conservatoire botanique national du Massif central / Parc naturel régional des Monts d'Ardèche, 20 p. |
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