Titre : |
Plans biogéographiques d'Action et de Conservation - Bilan des actions 2015-2020 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marine POUVREAU M., Auteur ; Adeline AIRD A., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Auvergne-Rhône-Alpes , Partenaire financier ; Région Auvergne-Rhône-Alpes, Partenaire financier |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
118 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2020_pouvreau_2 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
AUVERGNE-RHONE-ALPES CONSERVATION PLAN DE CONSERVATION
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Mots-clés : |
Plan de conservation, Conservation in situ, PBAC, Astrantia minor, Damasonium alisma, Micranthes hieraciifolia, Gladiolus imbricatus, Asplenium cuneifolium, Ranunculus lateriflorus. |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Dans le cadre de la mise en place d'une stratégie de conservation établie en faveur des espèces les plus menacées du Massif central, le Conservatoire botanique national du Massif central (CBN Massif central) a élaboré en 2014 six Plans biogéographiques d’action et de conservation (PBAC). A l’issu des 5 années de mise en œuvre des objectifs définis dans ces PBAC, ce rapport dresse le bilan des actions pour les 6 taxons concernés : Asplenium cuneifolium, Ranunculus lateriflorus, Astrantia minor, Gladiolus imbricatus, Micranthes hieraciifolia et Damasonium alisma. Les objectifs qui restent à poursuivre sont les suivants :
Maintien d’une veille sur les populations avec comptage annuel des effectifs
Le suivi annuel assure une veille essentielle pour appréhender la dynamique de la population, le maintien de l’habitat dans un bon état de conservation et pour alerter d’une potentielle menace directe sur la station. En effet, l’ensemble de ces populations suivies restent très fragiles avec des effectifs faibles et en régression pour la plupart dans un contexte de changement global affectant particulièrement les espèces subalpines. Une évaluation fine des populations est déjà mise en place pour : Ranunculus lateriflorus, Gladiolus imbricatus, Asplenium cuneifolium et Astrantia minor. Pour le cas du Micranthes hieraciifolia dont l’inventaire implique la mise en œuvre d’un dispositif de descentes en falaises complexe avec l’aide d’un grimpeur, il est envisagé à l’horizon 2030 pour une comparaison avec les données acquises en 2016-2017.
Maintien du lien avec les partenaires locaux
Ce travail a permis de collaborer avec différents partenaires car il s’agit de ne pas perdre les liens tissés avec ces acteurs du territoire si l’on souhaite assurer une veille sur les populations et ses potentielles menaces.
Poursuivre la conservation ex situ
Pour différentes espèces, plusieurs cultures ex situ pourraient être réinvesties dès 2022 pour Astrantia minor, Micranthes hieraciifolia et Asplenium cuneifolium (à partir de spores fraiches). Pour le Glaïeul imbriqué, aucune réintroduction n’a encore été menée mais la culture au CBN Massif central se poursuit de façon à pouvoir répondre à cet objectif dans les années à venir. Mise en place d’une gestion adaptée à l’espèce et pérenne avec les exploitants et propriétaires volontaires
Cet objectif, mené pour la majorité des espèces au cours des 5 années (mis à part les espèces subalpines comprises dans le PNR des Volcans d’Auvergne), a donné des résultats contrastés : dialogue rompu avec le propriétaire de la station abritant le Glaïeul imbriqué ; dégradations à Polignac. On note cependant des améliorations comme l’adhésion du propriétaire à la préservation d’Asplenium cuneifolium.
Etudes génétiques
Les études génétiques pourraient être complétées à l’avenir par la prise en compte des populations pyrénéennes de Petite astrance. Elles n’ont pas été menées sur Damasonium alisma qui n’est apparu qu’une unique fois en 2017 avec seulement 2 individus, plusieurs années après la compagne d’études génétiques.
Actions restantes non mises en œuvre dans le PBAC
L’implantation d’une station météorologique reste à mettre en place pour les populations subalpines d’Astrantia minor et de Micranthes hieraciifolia. La mise en place de station météo sous forme de “Data logger” semble pertinente. Des tests seront effectués en 2022 dans le cadre d’un autre programme.
Mise en place d’une protection juridique régionale de l’espèce
Le renouvellement des statuts doit être revu lors de la prochaine révision des listes de protection régionale et nationale pour les taxons qui ne disposent actuellement d’aucun statut de protection : Astrantia minor et Gladiolus imbricatus.
Amélioration de la protection juridique des stations
La mise en place de protection des sites hébergeant ces espèces ou certaines de ces populations s’avèrent nécessaire. Les réserves et les APPB pourraient être de bons outils pour permettre la protection des stations quand le conventionnement ou la veille foncière ne sont pas possibles ou suffisants. Le statut de Réserve biologique intégrale (RBI) pourrait être envisagé et défendu pour les falaises des Roches Taillades qui font partie intégrante de la forêt domaniale du Claux auprès de la commune du Claux avec l’ONF. Dans le cas du Glaïeul imbriqué à Lezoux et de la Renoncule à fleur latérale à Polignac, la mise en place d’un APPB doit être envisagé. Cela pourra être proposé dans le cadre de la Stratégie des Aires Protégées. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
POUVREAU M. & AIRD A. 2020. – Plans Biogéographiques d’Action et de Conservation - Bilan des actions 2015-2020. Conservatoire botanique national du Massif central \ DREAL Auvergne Rhône-Alpes, 115 p. |
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