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Suivi du maillage bocager et des prairies sur l'ENS Bocage (ENS 03) / Benoît RENAUX B. / 2015
Titre : Suivi du maillage bocager et des prairies sur l'ENS Bocage (ENS 03) Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoît RENAUX B., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Département de l'Allier, Partenaire financier Année de publication : 2015 Importance : 36 p. ISBN/ISSN/EAN : 2015_renaux Langues : Français (fre) Catégories : ALLIER
BOCAGE (ENS)
CONSERVATION
ESPACE NATUREL SENSIBLEMots-clés : Bromion racemosi, Oenanthe peucedanifolia, haie, Indice de biodiversité potentielle, arbre hors forêt, arbre têtard Index. décimale : Rapports d'étude CBNMC Rap CBN Résumé : L’Espace naturel sensible (ENS) « bocage » se situe sur la commune d’Autry-Issard, dans le bocage Bourbonnais du département de l’Allier. Il a vocation à constituer un site de référence pour la gestion du bocage, notamment de ses haies et prairies.
4 placettes de suivi ont été implantées dans les prairies du site, balayant les principaux types identifiés (RENAUX 2012), dont la remarquable prairie humide mésotrophile à Œnanthe à feuilles de Peucedan mais aussi des végétations à la flore plus banale, marquées davantage par la pratique du pâturage et un niveau trophique plus élevés. Le suivi de l’évolution de la végétation permettra d’éclairer les choix de gestion, et notamment de s’assurer du maintien de la prairie hygrophile maigre à Œnanthe à feuilles de Peucedan. La valeur fourragère et le type fonctionnel de végétation ont été calculés, avec des notes moyennes pour les prairies les plus fertiles, à la flore banale, et des valeurs fourragères faibles sur le plan quantitatif pour la prairie humide mésotrophile à Œnanthe. Celle-ci présente en revanche d’autres qualités, sur un plan plus qualitatif. Pour ce type de prairie, comme pour les secteurs moins humides présents en mosaïque fine dans la parcelle, la pratique d’une fauche tardive serait le plus indiquée, avec pâturage au regain. Cependant, le choix pâturage ovin est également possible, avec une charge en bétail limitée et un passage pas trop précoce surtout sur les secteurs les plus humides. Tout drainage même superficiel est à proscrire dans cette parcelle, ainsi que toute fertilisation autre que celle assurée par les déjections animales lors du pâturage. Les deux autres placettes présentent une flore plus banale mais aussi probablement une productivité plus élevée, et se prêtent à des choix de gestion variés, incluant le pâturage.
Un état du lieu plus complet était nécessaire concernant les haies. C’est désormais chose faite avec la réalisation de 7 relevés d’indice de biodiversité potentielle sur un linéaire total de 944 m, soit 1/3 du linéaire total de haies présent sur le cœur du site. Les haies les plus intéressantes au plan de la biodiversité sur le site sont celles abritant à la fois de très gros chênes porteurs de microhabitats et des arbres plus petits qui ont été blessés par des tailles anciennes, en particulier des charmes anciennement traités en têtard. Aucune perche de charme ni de chêne, susceptibles de constituer des arbres d’avenir, n’a été identifiée dans les haies. Il serait donc approprié de sélectionner de jeunes individus dans les portions de haies, ou de semer voire de planter ces essences. Le potentiel de biodiversité des haies du site est globalement assez bon, les notes variant de 11 à 16,75 sur 22,5 points possibles. Ce potentiel est hérité à la fois de certaines pratiques anciennes traditionnelles (conservation d’arbres de haut jet), qui avaient pour certaines été abandonnées ces dernières années (taille en têtards de certains arbres au sein des haies, creusement et entretien de mares). Mais une partie de cet intérêt vient aussi de l’absence d’entretien récent, qui a permis aux haies de s’étendre en largeur, aux arbres de grossir voire de dépérir sur pied, au bois mort de s’accumuler par endroit.
Il en va de même pour les prairies. Si elles sont le produit de l’activité agricole, elles ont également bénéficié d’une gestion récente assez extensive, notamment dans la plus grande parcelle : pas de drainage récent même superficiel (ce qui était sans doute une pratique sur le site), fertilisation absente à très faible... Cette conjonction de facteurs hérités des potentialités naturelle, de pratiques anciennes mais aussi d’une gestion très extensive dans un passé récent illustre bien l’équilibre à trouver entre l’entretien nécessaire de milieux semi-naturels façonnés par l’Homme pour les besoins de l’agriculture, et le fait que toutes les pratiques de gestion – y compris anciennes – ne sont pas appropriées. Pour prendre deux exemples, la taille des arbres en têtard est bénéfique car créatrice de microhabitats. Au contraire, le drainage par creusement et entretien des drains dans les prairies, bien que probablement attesté dans le passé, est néfaste à l’état de conservation des prairies, et donc à proscrire.
Vu les végétations suivies et les modes de gestion mis en place, un pas de temps de 3 ans pour les prairies et de 5 ans pour les haies semble opportun pour les prochaines lectures.Saisie BD Flore : Relevés de terrain saisis Citation bibliographique : RENAUX B. 2015. - Suivi du maillage bocager et des prairies sur l’ENS bocage (ENS 03). Conservatoire botanique national du Massif central / Département de l’Allier, 36 p. Réservation
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Cote Section Support Localisation Code-barres Disponibilité Rap CBN-X26878 Rap CBN - Rapports d'étude CBNMC Rapport d'étude CBN du Massif central X26878#1 Disponible