Titre : |
Suivi d'Orthotrichum rogeri et étude de la dynamique des sphaignes sur le site de Moissac-Bas |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jaoua CELLE J., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; Département de la Haute-Loire, Partenaire financier |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
25 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2014_celle_6 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
BRYOPHYTE CONSERVATION ETANG DE MOISSAC-BAS ORTHOTRICHUM ROGERII
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Mots-clés : |
Bryophytes, Suivi, Orthotrichum rogeri, cartographie des sphaignes |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Le site de l'étang de Moissac-Bas (Haute-Loire) fait également parti du réseau des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du Département de la Haute-Loire. Suite à la découverte en 2006 d’Orthotrichum rogeri (espèce protégée en France) sur le site, une étude des populations de cette espèce a été réalisée en 2007 et un suivi a été mis en place. D’autre part, la réouverture du couvert arboré dans la zone centrale du site a entrainé une forte dynamique des sphaignes qui ont vu leur recouvrement augmenter rapidement en quelques années. L’objet de cette étude est une part d’analyser l’évolution de la population d’Orthotrichum rogeri après de 5 années et d’autre part de cartographier les sphaignes du site afin de comprendre la dynamique récente des sphaignes.
En 2007, dans le site de Moissac Bas, 61 touffes d’Orthotrichum rogeri ont été observées sur 44 phorophytes différents, ce qui en fait un cas exceptionnel en France. La lecture du dispositif mis en place, fait apparaitre que 5 années après, seul 21 phorophytes portent encore au moins 1 touffe d’O. rogeri, et seulement 28 touffes d’O. rogeri sont encore présentes (dont 5 nouvelles). Cette forte baisse des effectifs est principalement liée au vieillissement de la saulaie. L’analyse de ces données contribue à l’amélioration de la connaissance de la stratégie de vie de cette espèce et permet des déclinaisons concrètes en termes de gestion. Le maintien de cette population d’O. rogeri nécessite une intervention à brève échéance afin de rajeunir localement la saulaie.
L’ouverture centrale du site a finalement été très favorable au développement des sphaignes, et plus généralement des habitats tourbeux avec un temps de réponse extrêmement court et une vitesse de colonisation assez étonnante de certaines sphaignes (notamment Sphagnum palustre, S. gr. recurvum et S. teres). L’analyse détaillée de la cartographie fine des bryophytes du site avec les données anciennes issues des différentes études de la végétation a permis de retracer la dynamique de recolonisation par les sphaignes. Certains secteurs de la zone centrale ont peu évolué depuis 50 ans, alors que d’autres ont vu leur bryoflore changer assez radicalement en peu de temps, notamment suite à la réouverture du couvert arboré. Cette dynamique semble assez originale et peu étudiée sur des sites tourbeux de faible altitude. Il est donc proposé de poursuivre le suivi du tapis muscinal parallèlement aux travaux sylvicoles programmés d’entretien de la zone ouverte. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
CELLE J. 2014. - Suivi d'Orthotrichum rogeri et étude de la dynamique des sphaignes sur le site de Moissac-Bas. Conservatoire botanique national du Massif central / Département de la Haute-Loire, 25 p. |
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