Résumé : |
Aujourd’hui, la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales connaît une forte croissance et nécessite d’importantes quantités de matières végétales cueillies et cultivées. En Ardèche, la présence historique de cueilleurs et autres acteurs de la filière implique de forts enjeux socio-économiques et environnementaux. La cueillette est globalement peu rémunératrice et constitue majoritairement un revenu d’appoint pour des personnes pluriactives à faible revenus. Elle n’est cependant pas négligeable et représente une ressource intéressante pour l’économie des Monts d’Ardèche. Au quotidien, la cueillette est une activité qui oscille entre liberté et précarité. Flexible et facilement accessible, elle se base néanmoins sur des ressources floristiques incertaines, et constitue souvent une activité solitaire. De par sa nature de prélèvement de plantes sauvages, la cueillette exerce une pression sur les ressources végétales. Celle-ci semble relativement importante dans le cas d’Arnica montana. Certaines espèces subissent également une pression liée aux pratiques agricoles. Ces différentes sources de pression sont susceptibles d’impacter les populations des espèces concernées. Afin de contribuer à la pérennité des ressources végétales sauvages et des Hommes qui en vivent, des pistes d’accompagnement de la filière ont été identifiées. |