
Titre : |
Suivi de la végétation dans le cadre de la mise en oeuvre du nouveau barrage de Poutès (Haute-Loire) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Benoît RENAUX B., Auteur ; Romain PRADINAS R., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique ; EDF, Partenaire financier |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
34 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
201788 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
BARRAGE DE POUTES CONSERVATION
|
Mots-clés : |
Barrage hydroélectrique, rivière Allier, tronçon court-circuité, végétation alluviale, transect cartographique, suivi, dynamique alluviale, sédiments |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Le projet « Nouveau Poutès » consiste en la modernisation complète du barrage hydroélectrique de Poutès, construit en 1941, afin d’en réduire les impacts environnementaux tout en continuant à produire de l’électricité. La superficie de la retenue d’eau sera ainsi réduite, et le tronçon court-circuité (TCC) retrouvera un fonctionnement plus naturel, avec un débit d’eau accru et une restauration du transit sédimentaire. Pendant les travaux, le débit sera même encore plus important, puisque l’eau ne sera alors plus déviée vers l’usine hydroélectrique de Monistrol.
C’est dans ce cadre qu’EDF a confié au Conservatoire botanique national du Massif central le suivi de la flore et des végétations des berges de l’Allier. Un dispositif de 12 transects cartographiques a ainsi été installé, non seulement dans le TCC, mais aussi dans un secteur situé en amont (TAM), afin de disposer d’un témoin non soumis à l’influence du barrage. Ceci permettra à l’avenir de comprendre les évolutions dues au nouveau barrage dans le TCC. Dès à présent, le dispositif met en évidence des différences notables entre TCC et secteur témoin (TAM), dues à l’influence du barrage. Du fait de l’écrêtement des crues de moyenne intensité, on observe notamment un développement anormalement important de l’Aulnaie-frênaie alluviale d’intérêt communautaire, au détriment d’autres types de végétations alluviales, comme la Saulaie à Saule pourpre ou des végétations à hautes herbes d’intérêt communautaire. Le relevé de la granulométrie en surface indique en outre un déficit d’alluvions fins dans le TCC, ce qui se traduit par le développement atypique d’une Tillaie d’éboulis, habitat qui ne se rencontre en principe pas en contexte alluvial. Ces transects fixes permettront à l’avenir de suivre l’évolution de la végétation alluviale, suite aux travaux.
Deux autres transects permettront de suivre la recolonisation des berges exondées par la végétation au niveau de la retenue. Enfin, deux prairies seront impactées par les installations nécessaires aux travaux. Celles-ci seront restaurées à l’issu, et deux placettes permettront de suivre ce processus.
Au travers des 14 transects cartographiques, couvrant 945 m linéaires, et des 2 placettes, c’est près d’un ha de terrain qui a fait l’objet d’un relevé minutieux de la flore et d’une cartographie de la végétation, ce qui a permis d’observer 345 espèces végétales. |
Maitre d'oeuvre : |
Conservatoire botanique national du Massif central |
Maitre d'ouvrage : |
EDF |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Suivi de la végétation dans le cadre de la mise en oeuvre du nouveau barrage de Poutès (Haute-Loire) [texte imprimé] / Benoît RENAUX B., Auteur ; Romain PRADINAS R., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette)  , Partenaire technique ; EDF, Partenaire financier . - 2017 . - 34 p. ISSN : 201788 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
BARRAGE DE POUTES CONSERVATION
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Mots-clés : |
Barrage hydroélectrique, rivière Allier, tronçon court-circuité, végétation alluviale, transect cartographique, suivi, dynamique alluviale, sédiments |
Index. décimale : |
Rapports d'étude CBNMC Rap CBN |
Résumé : |
Le projet « Nouveau Poutès » consiste en la modernisation complète du barrage hydroélectrique de Poutès, construit en 1941, afin d’en réduire les impacts environnementaux tout en continuant à produire de l’électricité. La superficie de la retenue d’eau sera ainsi réduite, et le tronçon court-circuité (TCC) retrouvera un fonctionnement plus naturel, avec un débit d’eau accru et une restauration du transit sédimentaire. Pendant les travaux, le débit sera même encore plus important, puisque l’eau ne sera alors plus déviée vers l’usine hydroélectrique de Monistrol.
C’est dans ce cadre qu’EDF a confié au Conservatoire botanique national du Massif central le suivi de la flore et des végétations des berges de l’Allier. Un dispositif de 12 transects cartographiques a ainsi été installé, non seulement dans le TCC, mais aussi dans un secteur situé en amont (TAM), afin de disposer d’un témoin non soumis à l’influence du barrage. Ceci permettra à l’avenir de comprendre les évolutions dues au nouveau barrage dans le TCC. Dès à présent, le dispositif met en évidence des différences notables entre TCC et secteur témoin (TAM), dues à l’influence du barrage. Du fait de l’écrêtement des crues de moyenne intensité, on observe notamment un développement anormalement important de l’Aulnaie-frênaie alluviale d’intérêt communautaire, au détriment d’autres types de végétations alluviales, comme la Saulaie à Saule pourpre ou des végétations à hautes herbes d’intérêt communautaire. Le relevé de la granulométrie en surface indique en outre un déficit d’alluvions fins dans le TCC, ce qui se traduit par le développement atypique d’une Tillaie d’éboulis, habitat qui ne se rencontre en principe pas en contexte alluvial. Ces transects fixes permettront à l’avenir de suivre l’évolution de la végétation alluviale, suite aux travaux.
Deux autres transects permettront de suivre la recolonisation des berges exondées par la végétation au niveau de la retenue. Enfin, deux prairies seront impactées par les installations nécessaires aux travaux. Celles-ci seront restaurées à l’issu, et deux placettes permettront de suivre ce processus.
Au travers des 14 transects cartographiques, couvrant 945 m linéaires, et des 2 placettes, c’est près d’un ha de terrain qui a fait l’objet d’un relevé minutieux de la flore et d’une cartographie de la végétation, ce qui a permis d’observer 345 espèces végétales. |
Maitre d'oeuvre : |
Conservatoire botanique national du Massif central |
Maitre d'ouvrage : |
EDF |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
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