Titre : |
Ecologie, stratégie et gestion des hépatiques sphagnicoles dans le Massif Central |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gabrielle BALLUET G., Auteur ; Conservatoire botanique national du Massif central (1997-; Massif central, Chavaniac-Lafayette) , Partenaire technique |
Editeur : |
Saint-Étienne : Université Jean Monnet, Saint-Étienne |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
44 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
2012_balluet |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
BRYOPHYTE MASSIF CENTRAL
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Mots-clés : |
hépatiques sphagnicoles - stratégie – perturbation |
Résumé : |
L’écologie et les stratégies de colonisation de quatre espèces d’hépatiques strictement sphagnicoles ont été mises en évidence par l’étude de plusieurs facteurs sur huit tourbières du Massif Central en réalisant des transects ainsi que des relevés de végétation sur chacun des sites.
Tandis que Cephalozia macrostachya var. macrostachya et Cladopodiella fluitans affectionnent les milieux très humides et très bas, notamment les bords des gouilles acides, Kurzia pauciflora trouve son optimum sur les banquettes de sphaignes.
Jamesoniella undulifolia, espèce patrimonial très rare en France, se développe préférentiellement sur les hauts niveaux topographiques que sont les sommets des buttes de sphaignes, où le taux hydrique est moins élevé.
Chacune de ces espèces présente une stratégie particulière de résistance à l’étouffement des sphaignes grâce à leurs différences morphologiques. Il apparait que les tourbières perturbées (par le pâturage en particulier) accueillent de plus grandes populations d’hépatiques sphagnicoles que les édifices tourbeux en bon état de conservation.
En effet, certaines espèces trouvent en ces perturbations, l’occasion d’être « mises à jour » et de prendre le dessus sur les sphaignes en se développant considérablement. |
Saisie BD Flore : |
Relevés de terrain saisis |
Citation bibliographique : |
BALLUET G. 2012. - Écologie, stratégie et gestion des hépatiques sphagnicoles dans le Massif central. Mémoire de fin d’étude. Université Jean Monnet, St Étienne, Conservatoire botanique national du Massif central, 44 p. |
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